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Bonjour à tous
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Phrasiland est un chantier de langue imaginé pour faire découvrir la phrase autrement, par le jeu et la manipulation.
Les élèves deviennent des explorateurs de la langue : ils observent, trient, transforment et construisent eux-mêmes les règles.
Chaque lieu du territoire correspond à une notion grammaticale : les Frontières du territoire pour repérer le début et la fin d’une phrase, le Campement des phrases pour distinguer simple et complexe, le Tipi des types pour reconnaître les différents types de la phrase, le Lac magique des formes pour identifier la phrase négative et affirmative et effectuer des réécritures et le Volcan des émotions pour libérer la force de l’exclamation!
Le parcours se termine par le Défi du Scribe, où les élèves réinvestissent leurs connaissances en écrivant des phrases selon des critères précis.
Phrasiland repose sur la ludopédagogie : apprendre en jouant, en cherchant et en créant. La grammaire devient un terrain d’aventure, vivant, imaginaire et accessible à tous.
Il faut tout de même les aiguiller, leur donner des indices. J'ai donc créé des cartes SOS que je garde avec moi. Parfois un mot relance la réflexion. Il faut dire qu'ils sont motivés pour gagner des totems et distancer les autres!!
Le petit livret est à imprimer en paysage recto verso sur bords courts et il faut juste plier ensuite.
S'ils ont trouvé, par exemple, que les deux familles de phrases sont verbales et non verbales, ils doivent expliquer dans le livret ce qu'ils ont observé: les verbales contiennent un verbe conjugué ( important) tandis que...
Si leurs observations sont réussies et complètes, ils remportent un totem.!
Je vous joins la plaquette de totems à distribuer.
Une fois arrivés au Guet des phrases, les explorateurs de Phrasiland commencent leur mission en observant attentivement les cartes posées devant eux.
Leur but : distinguer les phrases verbales des phrases non verbales. Par petits groupes, ils manipulent les cartes, les lisent à voix haute, discutent et cherchent à comprendre ce qui change d’une phrase à l’autre.
Je ne donne pas la réponse, je guide seulement si les explorateurs bloquent. En cas de doute, ils peuvent utiliser la carte SOS, sur laquelle est écrit un seul indice : verbe conjugué. Ce mot déclenche souvent le déclic : la différence apparaît et je les entend dire "ah mais oui!"
Quand le tri est réussi, un rapporteur présente la conclusion du groupe et propose une définition commune. Les élèves écrivent ensuite leur trace écrite dans le livret d’aventure. Si la définition est correcte, le groupe remporte le totem du Guet des phrases et reçoit la pochette étape 2 qui contient la suite de leur expédition à Phrasiland.
Sur les Frontières de Phrasiland, les explorateurs doivent accomplir leur deuxième mission : trouver la définition d’une phrase. Devant eux, s’étend un une carte avec un texte sans majuscules, sans ponctuation, plus rien ne fait sens. Leur tâche est d’observer, de comparer et de réfléchir pour comprendre ce qui fait qu’un groupe de mots forme une phrase complète.
Deux niveaux sont proposées, mais un seul suffit pour franchir la frontière. Chaque équipe se lance dans l’enquête. L’objectif n’est pas d’aller vite, mais de réfléchir collectivement.
Une fois de plus je n’interviens qu’en guide : j'observe, relance, questionne, sans donner la réponse. À la fin de la mission, les aventuriers peuvent utiliser l’autocorrection mise à leur disposition. Elle leur permet de comprendre leurs erreurs et de repenser leur définition si nécessaire.
Quand la bonne piste est trouvée, un rapporteur du groupe me présente la définition claire et juste de la phrase, qu’ils inscrivent dans leur livret d’aventure. S’ils parviennent à bien délimiter ces fameuses frontières, ils remportent le totem des Frontières de Phrasiland et obtiennent la pochette qui renferme l’étape suivante de leur voyage linguistique.
Bien entendu si vous ne comprenez pas comment mettre en place une des étapes, vous pouvez me contacter sur instagram à @tresorsdelasalle208
Vous n'êtes pas obligés d'imprimer la présentation des missions, cela peut être projeté.
Au Campement des phrases, mes explorateurs découvrent un nouveau défi : comprendre la différence entre une phrase simple et une phrase complexe. C’est un lieu animé, plein de tentes et de feux allumés : chaque verbe conjugué est comme une flamme qui éclaire la structure de la phrase.
Dans ce campement, plusieurs activités sont possibles, et je choisis celles qui correspondent au niveau de mes élèves et au moment de l’année.
On peut :
Trier des phrases simples et complexes pour bien saisir la différence ;
Séparer les propositions, afin d’observer comment elles sont reliées (par juxtaposition, coordination ou subordination) ;
Compter le nombre de propositions dans une phrase ;
Fusionner plusieurs phrases simples pour apprendre à les relier entre elles.
Toutes ces activités peuvent se faire au tableau pour un travail collectif ou sur feuille pour un travail d’équipe. Je ne demande pas à mes élèves de tout faire : ils doivent simplement savoir en réaliser trois ou quatre pour valider leur passage dans cette étape.
Pour ma part, j’ai commencé par les activités Trier et Compter, qui permettent de bien poser les bases. Je garde Sépareret Fusionner pour plus tard, quand mes explorateurs seront prêts à aller plus loin dans l’analyse.
À la fin de l’étape, les élèves qui maîtrisent ces outils peuvent obtenir le totem du Campement des phrases et poursuivre leur aventure à travers Phrasiland.
Au Tipi des phrases, mes explorateurs se rassemblent pour redécouvrir les 3 types de phrases : déclarative, interrogative et impérative.
C’est une étape de manipulation et de mise en mouvement : l’objectif est de faire resurgir les prérequis, de remettre du sens sur des notions déjà croisées auparavant.
Les élèves manipulent des étiquettes : sur chacune est inscrite une phrase qu’ils doivent placer dans la bonne colonne du tipi selon son type.
C’est une activité simple, mais qui a été très efficace pour observer, discuter et argumenter, surtout avec l'interrogative indirecte.
Pour ma part, j’ai choisi de construire un grand tableau avec des étiquettes à scratch : les élèves peuvent ainsi se déplacer, coller, décoller, changer d’avis… sans tout faire tomber ! Cela rend l’activité plus vivante et évite les manipulations compliquées.
Ils ont tout le matériel nécessaire pour retrouver la leçon : il leur suffit de remettre les étiquettes à leur place, puis de rédiger la trace écrite dans leur livret d’aventure.
Quand le tipi est complet et la leçon reformulée, le groupe gagne le totem du Tipi des phrases et peut ouvrir la pochette suivante de son expédition à Phrasiland.
Au Lac des formes, les explorateurs découvrent que les phrases peuvent changer d’apparence. C’est ici qu’ils apprennent à passer d’une forme affirmative à une forme négative.
Pour cette étape, je n’ai choisi de travailler que ces deux formes, mais il est tout à fait possible de créer d’autres cartes plus tard (emphatique par exemple), et de les ajouter au jeu pour enrichir le lac. Nous ferons la forme exclamative à l'étape 6. J'ai préféré la mettre à part pour bien pouvoir travailler la forme négative. J'ai créé des fiches SOS qui donneront lieu à des activités plus tard. Mais je vous les mets.
Donc les élèves commencent par trier les phrases en deux tas : celles qui sont affirmatives et celles qui sont négatives. Ensuite, sur leur ardoise ou leur feuille , ils manipulent les phrases en les transformant d’une forme à l’autre. Le but est de bien comprendre comment la négation s’insère autour du verbe conjugué et modifie la phrase.
Je leur ai demandé de réussir cinq transformations correctes pour obtenir le totem du Lac des formes. Une fois cette mission accomplie, ils peuvent fièrement avancer vers la prochaine étape de leur voyage à travers Phrasiland.
Au Volcan des émotions, la quête des formes continue. Après avoir traversé le Lac des formes pour explorer l’affirmation et la négation, mes explorateurs découvrent à présent la forme exclamative : celle qui fait jaillir les émotions et la force des mots.
Le volcan gronde, la lave bouillonne, et chaque phrase qui tombe dedans ressort enflammée, pleine d’intensité. Les élèves apprennent à reconnaître une phrase exclamative grâce au point d’exclamation et à la voix qu’elle fait entendre : étonnement, joie, peur, colère ou admiration.
L’activité est simple et très vivante : les élèves reçoivent des phrases neutres qu’ils doivent transformer en phrases exclamatives. Ils peuvent s’appuyer sur des modèles comme Que… !, Comme… ! ou encore sur une phrase déclarative suivie d’un « ! ». L’important est qu’ils fassent ressortir l’émotion.
Je leur demande de réussir cinq transformations justes pour valider cette étape et obtenir le totem du Volcan des émotions.
Certains se sont amusés à lire leurs phrases à voix haute !
L’aventure à Phrasiland touche presque à sa fin…
Au Défi du Scribe, les explorateurs deviennent à leur tour les maîtres du langage. Leur mission : créer des phrases en suivant un schéma précis, tiré au sort ou distribué sous forme de carte. Chaque schéma indique les éléments à respecter :
une phrase verbale ou non verbale,
simple ou complexe,
un type (déclaratif, interrogatif, injonctif),
une forme (affirmative, négative, exclamative).
Les élèves doivent écrire une phrase qui correspond parfaitement au modèle, en mobilisant tout ce qu’ils ont appris au fil de leur expédition. Certains schémas sont simples, d’autres plus audacieux : il faut faire preuve d’attention, de rigueur et parfois même d’imagination pour relever le défi.
Je circule parmi eux pour écouter leurs propositions, les aider à reformuler ou à justifier leur choix. Quand la phrase respecte toutes les contraintes, le groupe gagne le totem du Scribe, symbole de leur maîtrise de Phrasiland.
Pour clôturer le voyage, l’étape 8 les invite à créer une carte mentale rassemblant tout ce qu’ils ont découvert sur les phrases.
Cette carte, réalisée individuellement, est évaluée et marque la fin du chantier.
Chaque élève repart ainsi de Phrasiland avec son livret d’aventure complet et une vision claire de tout ce qu’il a conquis dans le royaume des phrases.
Une de mes classes m'a deandé d'attribuer des points par totem pour venir s'ajouter à la note de la carte mentale. Je me suis dit que les totems pouvaient valoir deux points et la carte 8. Je réfléchis!
Dans le cadre de notre séquence sur la presse en 4e, nous avons étudié la nouvelle Le salaire du sniper. Jean Delorce, journaliste de guerre, reçoit des remontrances de son patron : l’audience est en chute libre, le journal n’a pas fait de scoop depuis trop longtemps, il faut faire quelque chose… « Il n’y a rien de pire qu’une guerre qui s’éternise » : pour qui ?
Philippe, le caméraman va peut-être sauver la situation, il a « bidouillé » un truc, comme ses concurrents et propose un sujet en or à Delorce : « Le Gavroche des Balkans »… jusqu’où iront les journalistes pour un bon scoop ?
C’est une nouvelle de 7 pages, très efficace et qui ouvre des débats très interessants autour de l’éthique et des devoirs des journalistes.
Les élèves ont lu la nouvelle et nous avons fait le travail sur le cahier de lecteur en classe. Nous en avons profité pour travailler sur l’annotation du texte, code couleur, mots clefs…
La tache finale est la rédaction individuelle d’un paragraphe argumenté qui fait suite à la phase de recherche en groupes. L’occasion de travailler la méthodologie et de réinvestir les notions d’éthique et de missions du journaliste vues dans le dossier de Julie @laboi.tedepandore
Séverine et Hélène
Cette année nous continuons les ateliers autonomes en étude de la langue. Je n'avais pas assez de supports, j'ai donc créé ces trousseaux qui permettent de réviser le présent sous différentes formes: conjugaison pure, accord sujet verbe, réécriture, dictée et les fameuses valeurs. Le niveau varie car je voulais pourvoir les utiliser de la 6e à la 3e. je compte en créer pour chaque temps. C'est très utile même durant les devoirs faits.
Si vous les téléchargez, il faudra les imprimer en recto verso sur bords courts. Vous pouvez ensuite découper au milieu et séparer le paquet de gauche et le paquet de droite. Vous obtiendrez deux trousseaux avec une seule impression. Il y a assez de cartes!
N'hésitez pas à me faire un retour sur mon compte instagram @tresorsdelasalle208 ou par mail à. sgr@tresordelasalle208.fr
Travail réalisé avec Hélène LEBAS, https://www.chocolatlitteraire.fr
Nous aimons beaucoup les rituels qui permettent de réviser et de répéter les notions essentielles. Les élèves apprennent mieux en répétant et faisant encore et encore, on a pu le vérifier de nombreuses fois. Une leçon de langue qui n'est mobilisée qu'une fois dans l'année a peu de chance de s'ancrer dans la mémoire ( et c'est bien normal). Nous avons donc mis en place une routine sur la semaine :
Heure 1 : on dicte la phrase de la semaine
Heure 2 : on analyse la structure globale de la phrase
Heure 3 : on donne la nature de chacun des mots
Heure 4 : on conjugue un des verbes de la phrase
On a préparé une fiche élève et un diaporama de correction. On fera ce rituel dans toutes nos classes. Nous avons préparé la première période. A la fin de cette première phase nous ferons le point pour faire éventuellement évoluer la routine.
L'objectif est de ne pas passer plus de dix minutes sur le rituel. Cinq minutes de travail autonome + cinq minutes de correction. Cela devrait suffire ! On vous fera des retours dès la semaine prochaine.
Voici le lien pour accéder au dossier contenant les fiches élèves, les fiches profs et les diaporamas pour les 6e, 4e et 3e : cliquer ici.
Rituels 2025 c'est ici!!
Travail réalisé avec Hélène LEBAS, https://www.chocolatlitteraire.fr
Cela fait deux ans que nous utilisons le mémo d’orthographe créé par Hélène. Une vraie merveille et un gain de temps incroyable. Nous avons donc décidé de créer celui de grammaire, que nous avons fait ensemble et celui de conjugaison que j'ai créé de mon côté.
Ces mémos ne nous empêchent pas de faire les leçons mais quand on croise une notion en dictée et qu’on n’a pas encore pu faire ou revoir la notion, on peut se référer directement à la règle qui est sur le mémo. Cette année en grammaire, on a envie d’accentuer notre pratique des rituels et de prendre plus le temps de brasser les notions.
Dans ce mémo vous trouverez dix notions qui nous semblent indispensables ! Ça ne remplace pas les leçons et les exercices mais ça permet d’avoir l’essentiel sous les yeux rapidement. On a récupéré des cartes mentales que l’on avait déjà et qui sont déjà sur nos sites. On en a créé d’autres pour l’occasion notamment celle des poupées russes et celle des compléments circonstanciels.
Les élèves de la 6e à la 3e auront le mémo en couleur dans leur classeur. On espère que cela les aidera à réviser !
Durant toute l'année, nous avons commencé nos cours avec des rituels qui permettaient de manipuler et se perfectionner dans notre progression de langue.
Les élèves ont appris à délimiter les propositions en partant des verbes conjugués. Peu à peu, au fil de la progression, ils ont su identifier la subordonnée, la principale et l'indépendante et comprendre comment elles pouvaient être reliées entre elles.
Pour les 6e nous ne sommes pas allés plus loin, mais avec les 4eme nous avons travaillé la nature des propositons plus en profondeur.
Je vous pose ici cette fiche qui peut servir de bilan, de support durant les activités ou de révisions.
J'espère qu'elle vous sera utile.
Cartes d’ateliers autonomes pour travailler les manipulations syntaxiques avec mes 6e et 5e et les élèves en difficultés de mes autres niveaux.
Chaque carte propose une phrase à analyser à partir du verbe principal. L’élève identifie les groupes syntaxiques (sujet, compléments) à l’aide des fameuses formules « c’est qui » et « c’est que » qui marchent du tonnerre ⚡️
⭐️Les étoiles indiquent le niveau de difficulté et le nombre de compléments ( pour créer un niveau coup de pouce implicite 😜).
Les dernières cartes sont un atelier de pronominalisation. Cela permet d'identifier les groupes mais aussi de comprendre le rôle des pronoms personnels sujets et compléments. C'est le moment de leur rappeler l'étymologie de PRO-Nom ( qui remplace le nom).
Pour moi c’est un outil pour faire manipuler, réfléchir, justifier… et rendre la grammaire active, concrète et progressive comme j’aime et comme je fais depuis plus de 10 ans. Je suis heureuse de les voir enfin dans les nouveaux programmes.
Elles me permettront de travailler le sujet mais aussi le verbe, identifier les groupes compléments …
Quand comprendre une phrase devient un jeu d’observation et de logique, la grammaire prend enfin du sens pour nos élèves. Une autre façon de faire vivre la grammaire!
Deux versions disponibles
Version 1 avec le conditionnel en mode et en temps
Version 2 avec le conditionnel comme tems de l'indicatif à valeur temporelle et modale ( celle que j'utilise et présente sur Eduscol et la grammaire du français)
J'ai créé ce trousseau pour les ateliers autonomes en classe, pour aider lors des révisions de ceintures de conjugaison mais aussi en qualité de coup de pouce pour les élèves à EBEP et les plus fragiles.
Vous pouvez l'imprimer en recto verso en version A4 sur bords longs et cela vous fais deux trousseaux!
Bonne soirée et n'hésitez pas à me faire un retour sur Insta si vus vous en servez @tresorsdelasalle208
A gauche le conditionnel en temps uniquement et en bas en mode et en temps.
Dans le cadre de mes ateliers autonomes, j'ai décidé de récréer la version 2.0 et de transformer le trousseau en mémo de conjugaison.
Clairement les sixièmes pourront s'en servir pour le passsage de ceintures quand les cinquièmes s"en serviront pour les ateliers ou les quatrièmes ou les troisièmes pour réviser. Vous l'aurez compris, je vise plein de variantes !
Ma première séquence de la progression annuelle est sur le journalisme. Avec Hélène ( chocolat_littteraire) nous avons construit un dossier autour de missions. Nous en avons fait une simulation globale. Durant toute l'année, les élèves jouent le rôle de journalistes investis. Afin de les aider à mieux comprendre les types d'articles, j'ai créé ces flashcards. Cela nous permettra de les sensibiliser au style d'écriture mais aussi de comprendre ce qui leur sera demandé par la suite.